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Le veau-sanglier de Montmahoux
Octobre 2002 : quelle n’est pas la surprise des 2 agriculteurs du gaec Boucard-Michel lorsqu’ils assistent à la naissance … d’un « veau-sanglier » !
Cet animal ressemblait à un veau mais était plus petit de 25cm que la moyenne. Il avait des oreilles de cochon ainsi que des jambes et des cuisses faisant croire à du gibier. En plus, il avait des onglons de sanglier.
Il ne s’agit pas plus d’une manipulation génétique que d’un phénomène mystique : il s’agirait d’un problème génétique. Les hypothèses les plus folles furent rapidement avancés par certains habitants et autres curieux réunis autour de cette incroyable bête : « sa mère a été fécondée par un sanglier quand elle était au champ ! », « sa mère a été épouvantée par un sanglier et cela s’est porté sur le fœtus … ». Le vétérinaire, lui, en conclut à une anomalie chromosomique.
Quant au « veau-sanglier », comme il a été rapidement baptisé, il ne vivra que 3 jours, faute de pouvoir s’alimenter normalement. Quoiqu’il en soit, cette naissance aura suscité de nombreuses interrogations et n’en demeure pas moins exceptionnelle !
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Un tilleul nommé Gaston
Cette histoire débute lorsque deux touristes suisses, charmés par la Franche-Comté, se promènent à Montmahoux. En montant au mont, ces touristes sont tout de suite attirés par un immense tilleul dans un jardin. A côté, une maison avec un écriteau : « A VENDRE ».
Emerveillés par Montmahoux, charmés par cette propriété où règne un grand et beau tilleul, ils décident d'acheter cette maison. Mais les anciens propriétaires veulent abattre l’énorme tilleul avant de vendre leur propriété.
Gaston, un voisin, fit découvrir aux nouveaux habitants la vie à l'intérieur du village mais aussi dans tout le canton. De randonnées en diverses cueillettes, en passant par les bals, Gaston devient vite pour eux comme un membre de leur famille.
Tout, il savait tout Gaston ! Les coutumes, l'histoire des lieux, les secrets du village, ...
Mais quel est donc le lien entre ces deux histoires me direz vous ?
Tout simplement l'acharnement de Gaston quant à la survie du tilleul !
En effet, Gaston est attristé lorsqu’il apprend que les propriétaires de la maison veulent faire abattre le magnifique tilleul avant de la vendre aux touristes suisses.
Pour Gaston, cet arbre était un monument, il représentait l'histoire du « coin du dessus » voire de Montmahoux. Les enfants s’amusaient dedans, et les adultes s’y mettaient à l’ombre.
C’était d’ailleurs cet arbre qui avait intéressé les futurs nouveaux propriétaires !
A force de persévérance, Gaston arriva à ses fins : le tilleul fut sauvé pour le plus grand plaisir des nouveaux propriétaires !
Alors maintenant, on comprend mieux pourquoi ces derniers ont baptisé cet arbre « Le tilleul Gaston » !
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Ce qu'on disait de nous
Les habitants de Labergement du Navois :
Montmahoux
R'lavous
Topés de battio (batture)
Crevés de laition (petit lait)
Les habitants de Déservillers :
Montmahoux
R'lavous
Tête de loup
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Les Allemands et le bronze
Pendant la guerre de 1939-45 les allemands ont occupé Montmahoux quelques temps. A cette époque l'armée allemande était à la recherche de bronze pour l'armée. Le Christ en bronze fixé sur la grande croix au dessus du mont a attisé leur convoitise.
Il n'y avait pas le chemin commode qui existe maintenant et qui a été construit pour le relais de télévision dans les années 60.
Alors, les allemands ont essayé de monter avec des auto-chenilles sous les regards des gens du village. L'auto-chenille s'est renversée et a dévalé la pente côté nord, faisant plusieurs tonneaux impressionnants.
Un peu par peur, un peu par superstition... les allemands ont renoncé.
[Récit par M. Piton]
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Louis Pergaud et les enfants de Montmahoux
Louis Pergaud était tout enfant lorsque son père faisait l'école à Nans-sous-Sainte -Anne, mais certains souvenirs cuisants s'incrustent dans la mémoire. Il existait alors entre la jeunesse de la commune de Montmahoux et la jeunesse de Nans-sous-Sainte-Anne une animosité semblable à celle qui divisait les « Velrans » et les « Longevernes » de la
Guerre des Boutons, et se traduisait par des dictons patois, des injures, des coups.
Louis Pergaud, un jour, est capturé par les gosses de Montmahoux. Il devint leur victime déculotté et fessé, il en garda un très vif ressentiment dont il parlait encore à la veille de la guerre de 1914.
Source : Le Figaro Littéraire du 22 mars 1924